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Suivi de la dévalaison des saumoneaux par biotélémétrie acoustique sur le bassin de l’Allier

Les recherches récentes sur la dévalaison des saumoneaux dans le bassin de la Loire convergent pour préciser le timing de dévalaison. Dans le Haut-Allier les premières vagues d’émigration sont enregistrées en mars alors qu’en estuaire le pic de passages est enregistré en avril et peut durer jusqu’en mai.

Les données recueillies en mer viennent renforcer cette vision d’une migration précoce au printemps pour le bassin de la Loire qui s’inscrit dans un schéma global de migration océanique. On semble alors observer une convergence spatiale et temporelle des différents flux régionaux vers des aires de nourrissage communes.

S’il est acquis que le succès du passage en mer dépend de concordance de la fenêtre physiologique du poisson et de la fenêtre environnementale du milieu, il viendrait donc s’ajouter une nouvelle contrainte temporelle, celle de la migration marine des différents stocks européens vers les aires septentrionales. L’hypothèse d’une migration marine synchrone au niveau du continent vient définitivement renforcer la nécessité de prendre en compte la singularité de la souche Allier qui présente la plus longue dévalaison en eau douce et dont la précocité serait un caractère essentiel à l’adaptation au réchauffement climatique.

L’étude va consister à marquer des poissons issus du CNSS et des poissons sauvages capturés grâce aux tambours d’Alleyras et de Chanteuges à l’aide de tags acoustiques JSATS LOTEK. Ces poissons seront ensuite lâchés sur les sites de Chapeauroux  et Monistrol.

Ces poissons seront ensuite suivis à l’aide d’hydrophones situés dans les retenues de Poutès et Vichy ainsi que sur les sites de Monistrol, Chanteuges. En complément, 2 récepteurs pourront être installés en aval de la retenue de Vichy.