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Poursuite du programme de recherche sur les populations de saumon de l’Allier

Depuis 2008, le Conservatoire national du Saumon sauvage mène, dans le cadre du Plan Loire Grandeur Nature, un programme de recherche sur la différenciation des populations artificielles et naturelles de saumon sur le bassin de la Loire et analyse comportementale (identifier s’il existe des sous-populations de saumon génétiques ou géographiques)

 

L’enjeu de cette étude génétique est d’acquérir des connaissances sur les populations de saumon adulte issues des repeuplements et de reproduction naturelle. Pour identifier l’origine des géniteurs qui remontent, le CNSS identifie (transpondeur) et caractérise (analyse génétique) chaque saumon adulte qui participe à la reproduction artificielle. Le CNSS effectue le repeuplement en traçant la totalité de la production de façon à savoir, pour chaque lot de poissons déversés, l’origine des parents.

Elle vise également à déterminer si les comportements migratoires observés tirent leur origine de différences génétiques, géographiques ou des facteurs environnementaux. Pour savoir s’il existe des sous-populations et préciser un éventuel lien entre la génétique et le comportement des poissons, le CNSS effectue

-          des pêches de juvéniles (tacons 0+) à l'automne sur l’ensemble de la zone non alevinée (zone refuge),

-          des captures de smolts afin de préciser les dates de migrations en lien avec les températures et les débits de la rivière : (1) à l’aval de la zone refuge à l’aide d’un tambour, (2) dans le département 44 en collaboration avec un pêcheur professionnel Le CNSS effectue sur l’ensemble de ces poissons des prélèvements de tissus à des fins d’analyse génétique. Des échantillons de tissus prélevés par d’autres opérateurs (Logrami, Fédération pour la pêche et la protection du milieu aquatique 43, pêcheurs) sont également collectés,

-          des captures d’adultes échelonnées sur l’ensemble de la période migratoire de Vichy.

Les analyses génétiques (3 411 en 2009 et 2 549 en 2010) sont réalisées dans les laboratoires INRA de Jouy-en-Josas. L'interprétation de ces analyses est effectuée par l'INRA de Rennes.